Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
Appui à la Marche
mondiale des femmes
Lutter contre la mondialisation des marchés :
une des 2000 bonnes raisons de marcher
(Québec, le 13 octobre 2000) - La
coalition Opération Québec Printemps 2001 (OQP 2001) qui s’oppose activement
au projet de créer une vaste Zone de Libre-Échange des Amériques à travers
tout le continent, tient à manifester sa solidarité totale avec la Marche
mondiale des femmes de l’an 2000.
« La Marche constitue un événement phare pour l’ensemble des groupes
et personnes qui travaillent, à travers le monde, à l’avènement de sociétés
plus justes et plus humaines. La participation à la Marche de coalitions
provenant de 157 pays à travers le monde en fait foi : il existe un
ensemble de besoins, de valeurs, de projets qui convergent, par delà la
distance et les différences culturelles, entre les groupes humains à travers
le monde », a déclaré Carmen Duplain de la coalition OQP 2001.
Le site WEB officiel de la Marche des femmes nous renseigne sur le fait que
depuis cinq ans, la situation des femmes s’est aggravée. On peut y lire que
«les femmes sont les premières victimes des programmes d’ajustement
structurel du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, elles
sont aussi les premières à vivre l’analphabétisme, le manque d’accès aux
soins, à la santé, à l’eau, à la terre, au logement…» On y ajoute
que la Marche des femmes va dans le même sens que les groupes qui «s’élèvent
contre ces abus, dénoncent les traités de libre-échange, critiquent les
grandes institutions économiques et exigent des mesures pour combattre ces fléaux.»
« La Marche des femmes constitue un moment incontournable du mouvement
international contre des pouvoirs politiques et économiques qui exploitent les
populations du globe, les appauvrissent et les privent de leurs droits
fondamentaux. Les femmes sont les premières à subir les conséquences de
ces traités où les dés sont pipés afin de donner aux multinationales tous
les privilèges légaux et économiques pour maximiser leur rentabilité, au détriment
des conditions de travail des travailleurs et travailleuses, au détriment des
conditions de vie des populations et au détriment de l’environnement », a
tenu a ajouter
Carmen Duplain, membre du comité de communication d’OQP 2001. «Comme
le font les milliers de femmes qui s’engagent dans la Marche mondiale, il est
essentiel d’établir des liens entre les situations vécues à travers le
monde et de lutter solidairement contre les causes
systémiques de l’accroissement de la pauvreté et de la violence envers les
femmes», a conclu Carmen Duplain.
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